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Avertissement sur les risques

Les investisseurs doivent noter que les ETF Xtrackers et les ETC Xtrackers présentent un risque de perte en capital et les investisseurs de chaque ETF Xtrackers et chaque ETC Xtrackers doivent être prêts et aptes à subir des pertes de capital pouvant aller jusqu’à la totalité du capital investi. La valeur d’un investissement dans un ETF Xtrackers ou un ETC Xtrackers peut évoluer à la baisse comme à la hausse et les performances passées ne prédisent pas les rendements futurs. L’investissement dans les ETF Xtrackers ou les ETC Xtrackers comporte de nombreux risques, pour obtenir une liste des risques associés, cliquez sur le lien Risques en haut de la page.


Note de sécurité importante : Avertissement concernant une tentative de fraude au nom de DWS

Nous avons détecté que des individus frauduleux utilisent abusivement la marque "DWS" ainsi que les noms d’employés de DWS sur Internet et les réseaux sociaux. Ces fraudeurs opèrent via de faux sites web, des pages Facebook, des groupes WhatsApp et aplications mobiles. Veuillez noter que DWS ne possède aucun profil d’Ambassadeur sur Facebook ni de groupe de discussions sur WhatsApp. Si vous recevez des appels, messages ou courriels inattendus prétendant provenir de DWS, faites preuve de prudence : ne réalisez aucun paiement et ne divulguez aucune information personnelle. Nous vous encourageons à signaler toute activité suspecte à l’adresse info@dws.com, en incluant tout document pertinent ainsi que l’e-mail frauduleux original. De plus, si vous pensez avoir été victime d’une fraude, veuillez en informer les autorités locales et prendre les mesures nécessaires pour vous protéger.

Intuition et marches : ce qui nous motive réellement dans l’investissement

24/09/2025

Ceux qui pensent que l’investissement est une affaire purement rationnelle se trompent. Freud l’avait déjà souligné : l’être humain est avant tout un être émotionnel, et son comportement est souvent guidé par des motivations inconscientes. Dans le domaine de l’investissement, l’attrait des gains rapides, l’effet de troupeau ou l’auto-illusion jouent un rôle plus important qu’on ne l’imagine.

Header ETF Buddy September 2025 bunte Köpfe mit Zahnrädern

L’évolution des portefeuilles ETF a peut-être semblé relativement calme au cours des deux derniers mois. Pas de fluctuations majeures, mais quelques nouveaux sommets historiques – récemment  aux États-Unis , où le célèbre S&P 500 a franchi pour la première fois le seuil des 6500 points. Contrairement aux fortes variations observées au cours du premier semestre, les marchés semblaient dernièrement évoluer plus sereinement, comme l’illustre le graphique suivant, fondé sur la volatilité du marché actions américain.

2e semestre 2025 : des fluctuations plus modérées jusqu’à présent


Cependant, le mois de septembre inspire traditionnellement une certaine méfiance chez les investisseurs. Historiquement, il s’agit du mois le plus faible pour les marchés : depuis 1928, le S&P 500 a enregistré en moyenne une perte de 1,1% durant cette période. Cette information suscite-t-elle un sentiment d’inquiétude ? Vous êtes-vous précipité pour vérifier votre portefeuille ? C’est exactement ici que se cache un piège psychologique : nous avons tendance à nous laisser influencer par des schémas historiques, alors que ceux-ci ne garantissent en rien que le passé se répétera exactement. Et y a plusieurs autres pièges.

Le domaine interdisciplinaire de la « finance comportementale » étudie les facteurs psychologiques et les biais cognitifs qui influencent les décisions d’investissement. Contrairement à la théorie financière traditionnelle, qui part du principe que les investisseurs agissent toujours de manière rationnelle, cette approche reconnaît que les comportements humains sont souvent tout sauf rationnels. Dès 2011, la Deutsche Bundesbank a souligné que certains phénomènes du marché financier peuvent s’expliquer par des facteurs psychologiques, alors que la théorie classique des marchés de capitaux reste impuissante.

Cinq comportements préjudiciables

Cinq biais cognitifs perturbent régulièrement les comportements sur les marchés financiers – et n’épargnent ni les particuliers ni les investisseurs institutionnels.

L’aversion aux pertes fait que les pertes sont ressenties environ deux fois plus intensément que des gains de même ampleur. Conséquence : les titres gagnants sont souvent vendus trop tôt, afin de « sécuriser » les profits, tandis que les titres perdants sont conservés trop longtemps, dans l’espoir qu’« ils finiront bien par remonter ». Ce biais peut être particulièrement problématique pour les investisseurs concentrés sur des actions individuelles, qui ne peuvent pas compter sur une reprise à long terme aussi fiable que dans le cas d’investissements largement diversifiés couvrant l’ensemble d’un marché.

Le comportement de troupeau pousse les investisseurs à acheter ou à vendre simplement parce que « tout le monde » le fait – qu’il s’agisse de l’engouement pour certaines actions technologiques, de paris supposés sûrs sur une thématique tendance ou encore de ventes paniques. Ce phénomène peut contribuer à la formation de bulles ou de krachs, qui dépassent largement les niveaux pouvant être expliqués de manière rationnelle.

L’excès de confiance amène les investisseurs à surestimer leurs connaissances et leurs compétences en matière de décisions d’investissement. Des pensées comme « c’est évident, il est certain que l’action va d’abord rechuter » peuvent conduire à une activité excessive et à des rendements limités.

Le biais de récence pousse à surévaluer les évènements les plus récents : après une phase de boom et de bonnes performances boursières prolongées, on a souvent tendance à croire que cette dynamique peut se poursuivre indéfiniment. À l’inverse, après un krach, la crainte que les marchés ne se rétablissent jamais peut plus facilement s’installer.

Enfin, il y a le biais de confirmation : il se manifeste lorsque les individus recherchent préférentiellement des informations qui confirment leur opinion existante. Les données contradictoires sont souvent ignorées ou réinterprétées – un cercle vicieux d’auto-validation qui peut procurer une sensation de confort, mais qui masque parfois des vérités désagréables et potentiellement plus saines pour le portefeuille.

 

Cinq stratégies pour éviter les décisions d’investissement émotionnelles

Si vous vous reconnaissez dans l’un ou l’autre de ces comportements, la recherche sur ces schémas comportementaux montre que vous n’êtes pas seuls. Et souvent, lorsque beaucoup de personnes sont concernées par un même phénomène, il existe des solutions éprouvées.

Activer le pilote automatique : investir régulièrement et automatiquement dans des ETF peut être un allié solide contre les décisions émotionnelles. Avec un plan d’épargne, vous achetez chaque mois pour le même montant – parfois à des cours élevés, parfois à des cours bas. Cela lisse vos prix d’entrée et vous libère du stress de devoir trouver le moment parfait. Ce mode pilote automatique permet d’éviter la tentation de réagir de manière impulsive lors de turbulences sur les marchés.

Rééquilibrage systématique : à intervalles réguliers ou lorsqu’apparaissent des écarts importants par rapport à la répartition initiale, il est possible de remettre le portefeuille en équilibre. Cela peut sembler sec, mais c’est très efficace : les positions qui ont fortement augmenté par rapport à l’allocation initiale sont vendues et celles qui ont diminué sont renforcées. Cela permet de maîtriser les risques – éviter d’être soudainement sous pression à cause de pertes sur des positions trop importantes ou de profiter à peine des rallyes sur les marchés devenus trop petits. Il convient de noter que cette stratégie s’applique surtout aux marchés larges et moins aux titres individuels spéculatifs. 

Diversification et répartition des risques : Quand un portefeuille est bien réparti, aucune action ou marché ne peut mettre en danger la totalité du capital investi.

Regarder moins, se détendre davantage : cela peut sembler paradoxal, mais c’est scientifiquement prouvé : La consultation excessive du portefeuille favorise les réactions émotionnelles aux fluctuations. Il peut donc être utile de se limiter à des bilans trimestriels ou semestriels.

Règles fixes et checklist : il est important de définir ses principes d’investissement et de les respecter strictement.  Cela peut inclure, par exemple, des critères minimums pour l’achat d’ETF, des plafonds de pondération pour certaines positions ou des dates fixes pour les bilans de portefeuille. Une liste de questions structurée peut aussi aider à éviter les décisions impulsives et à rester fidèle à la stratégie initiale, même en période de marché turbulente.

 

Conclusion : une approche systématique pour dompter la psychologie

En résumé, la psychologie des marchés montre qu’il n’y a pas de décision d’investissement parfaitement rationnelle. Le mois de septembre peut être historiquement le plus faible, mais cette statistique n’apporte aucune certitude sur les mois à venir. Ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’en prenant conscience de ces pièges psychologiques et en adoptant des approches systématiques, il est possible d’être mieux préparé à affronter toutes les phases du marché -qu’il s’agisse du blues de septembre ou d’un rallye de fin d’année.